Marin Boucher

Originaire de Mortagne au Perche, il vint s'établir au Canada en 1634 avec sa seconde femme, Périnne Malet, et ses enfants. Avant son départ, en 1633, il avait vendu sa maison de Mortagne à Jean Guyon qui lui aussi devait émigrer en Nouvelle-France. Il a joué un rôle particulier dans la fondation de Beauport. Il est l'ancêtre de la plupart des familles Boucher.

26 juin 2007

HOMMAGE À MARIN BOUCHER

Nous avons installé une plaque commémorative à Château-Richer, lieu où il a vécu et où il est inhumé.
MARIN est l'ancêtre de la plupart des BOUCHER d'Amérique.
( le dimanche 31 août 2008 à 11 heures )




Nous avons aussi installé une plaque Hommage à Marin Boucher
à St-Langis-lès-Mortagne, lieu d'où il est parti pour venir s'établir ici.
( le samedi 26 mars 2010 à 16 heures )



voir le site de l'Association des BOUCHER d'Amérique à:

10 mai 2006

Marin Boucher

Il est né vers 1589 à Souligny-la-Trappe, près de St-Langis-lès-Mortagne, au Perche en France.
Le 7 février 1611, à la paroisse Saint-Jean-de-Mortagne, Marin Boucher épouse Julienne Baril.
De leur union naissent 7 enfants: Nicole, Jean, Louise, François, Étiennette, Charlotte et Marie.
Parmi ces enfants, seul François survivra et sera du grand voyage vers la Nouvelle-France.
Le 16 décembre 1627, Julienne Baril est inhumée à Saint-Langis-les-Mortagne; elle ne verra jamais le Canada.
En 1629, à Saint-Langis-les-Mortagne, Marin Boucher épouse Perrine Mallet. Ce nouveau couple aura 2 enfants qui seront baptisés à Saint-Langis.
Le 4 juin 1634, Marin Boucher et Perrine Mallet arrivent à Québec, ils sont accompagnés de 3 enfants: Louis-Marin ( 4 ans ), Jean-Galleran ( 1 an )et François âgé de 16 ans.
Dès son arrivée au pays, cette famille s'établit sur les bords de la rivière Saint-Charles.

Voici sa maison à Saint-Langis-de-Mortagne au Perche. Elle existe encore de nos jours.
Le propriétaire projette de la restaurer pour en faire un gîte pour les BOUCHER du Canada qui seront de passage dans ce coin de pays.

Pour voir la maison ancestrale de Marin Boucher à St-Langis-les-Mortagne telle qu'elle est aujourd'hui,

Les quatre premières années suivant leur arrivée au pays se déroulent sans événements majeurs. En 1638, le 24 août, Marin est appelé à témoigner sur les circonstances du voyage de Gaspard Boucher, son parent, qui arriva lui aussi en 1634. On sait qu’il exploita d’abord un terrain que les Récollets avaient dû abandonner en 1629, à la suite de la reddition de Québec aux frères Kirke. Plus tard, il prit à ferme, avec son beau-frère Thomas Hayot, le domaine des Jésuites à Beauport. Le 11 juin 1646, rapporte le Journal des Jésuites, édition de 1892, page 52, les deux fermiers se séparèrent. Hayot garda la ferme et Boucher alla prendre une concession voisine de celle d’Olivier Le Tardif.
Par la suite, Boucher et sa famille vont s’installer à demeure à la côte de Beaupré. Marin vend alors son ancienne exploitation de trois arpents de front sur la rivière Saint-Charles « depuis le ruisseau où aboutit le champ essarté des Révérends Pères Récollets et celui où aboutit le désert ci-devant à Jacques Caumont ». Marin prétend en avoir eu la concession de la Compagnie de la Nouvelle-France, mais les Récollets revendiquent ce terrain comme leur appartenant, lors de leur retour au Canada en 1670. L'ancêtre Marin Boucher a joué un rôle particulier dans la fondation de Beauport. Maçon de son métier et habitant, une partie importante des travaux de construction lui sont confiés.
Lors du recensement de 1667, Marin atteint 80 ans. Il meurt le 29 mars 1671, âgé de 84 ans environ, et il est inhumé dans le cimetière de Château-Richer. Sa veuve, Perrine Malet, décède 16 ans plus tard et elle est inhumée à Québec, le 25 août 1687.

ses enfants

liste de ses enfants connus :
1. Nicole Boucher (1611 - ) (de Julienne Baril)
2. Jean Boucher (1613 - 1617) (de Julienne Baril)
3. Louise Boucher (1615 - ) (de Julienne Baril)
4. François Boucher (1617 - 1678) (de Julienne Baril)
5. Étiennette Boucher (1620 - ) (de Julienne Baril)
6. Charlotte Boucher (1622 - ) (de Julienne Baril)
7. Marie Boucher (1625 - ) (de Julienne Baril)
8. Louis-Marin Boucher dit Boisbuisson (1630 - 1700) (de Perrine Mallet)
9. Jean-Galleran Boucher (1633 - 1714) (de Perrine Mallet)
10. Françoise Boucher (1636 - 1711) (de Perrine Mallet)
11. Pierre Boucher dit Pitoche (1639 - 1707) (de Perrine Mallet)
12. Madeleine Boucher (1641 - 1709) (de Perrine Mallet)
13. Marie Boucher (1644 - 1712) (de Perrine Mallet)
14. Guillaume Boucher (1647 - 1729) (de Perrine Mallet)

Saint-Langis-de-Mortagne

Voici le village de notre ancêtre MARIN BOUCHER vers les années 1650
Mortagne était la capitale de l'ancienne province française du Perche. Quelques-uns des premiers engagés pour la Nouvelle-France ont été recrutés à Mortagne et dans les villages voisins, Tourouvre et La Ventrouze.
Situé au flanc de la colline sud de Mortagne, le bourg de Saint Langis les Mortagne offre aujourd'hui un joli panorama de paysages naturels avec, en toile de fond, la forêt de Bellême. Pour vous détendre, la commune offre un nombre important de sentiers pédestres, équestres et de VTT à deux pas de Mortagne.
Lors de vos promenades, vous pourrez trouver des hébergement diversifiés et de qualité, et goûter aux nombreux produits du terroir. C'est un agréable séjour au coeur du Perche qui vous attend, avec l'assurance de retrouver les vraies joies de la nature.

Voici un site à explorer avec plaisir, pour mieux connaître la commune.
http://www.chez.com/stlangis/

Mortagne au Perche

Le Perche est le nom que l'on donnait au 17e siècle à la province d'où sont venues plusieurs des plus anciennes familles du Québec: les Aubin, Baril, Beaulac, Bouchard, Boucher, Cloutier, Drouin, Gagnon, Giguère, Lambert, Landry, Leduc, Lefebvre, Mercier, Pelletier, Rivard, Tremblay et nombre d'autres. Depuis 2 siècles, le nom du Perche n'est plus utilisé en France et la région fait partie de la Normandie.
Cartes et Information
sur Mortagne-au-Perche
(Basse-Normandie - Orne)



Nom de la commune : Mortagne-au-Perche
Région : Basse-Normandie
Département : Orne (61)
Code postal : 61 400
Altitude : 225 mètres




Généralités historiques :
Province du Perche, capitale aux 17ème et 18ème. Mortagne serait la "Mauritania" gallo-romaine. Monastère fondé au 7ème, et château fort à l'époque carolingienne ; celui-ci, reconstruit plus à l'ouest et fortifié au 12ème, s'appela alors Fort Toussaint. Saint Louis se rendit à Mortagne à plusieurs reprises. La ville reçut au 14ème une enceinte défensive qui définit actuellement la cité ancienne. Malgré une période de prospérité de la fin de la guerre de Cent ans jusqu'aux guerres de Religion, Mortagne subit alors vingt-deux assauts et sièges : démantèlement des remparts et du château, incendie de l'église Notre-Dame. La ville, fidèle au catholicisme, fut assiégée par Coligny et reprise par Henri IV. En 1610, Mortagne devint capitale judiciaire et administrative du Perche. Au 17ème, de nombreux habitants participèrent au peuplement du Canada. La Révolution se traduisit par la destruction d'édifices religieux. Après une période de régression, Mortagne, cité historique au centre d'une région opulente, est en pleine expansion économique et touristique. Patrie de Pierre Boucher, le plus célèbre des Percherons émigrés au Canada (commémoré par une rue et un vitrail de l'église), et du philosophe Alain, né en 1868.

Architecture civile :
Quelques vestiges du Fort Toussaint, qui dominait la Mlle, intégrés aux habitations. Porte Saint-Denis* (IMH), ancienne porte de ville 12ème avec galerie Renaissance (Musée percheron). Hôtel de ville* 18ème : salons et boiseries Louis XV, jardins à la française avec statue équestre de Frémiet. Vestiges de l'ancien hôpital Saint-Nicolas (cour de la poste) : fenêtres et bas-reliefs Renaissance (IMH). Halle au grain 1825. Nombreuses demeures anciennes*, notamment : hôtel de Fontenay 17ème, 13 rue du Colonel-Guérin : façade et toiture sur cour (IMH), avant-corps, balcon, décor des fenêtres (maison des Oeuvres) ; hôtel de Puisaye : tourelle 16ème ; maison à tourelle (IMH), 13 place Général-de-Gaulle ; ancien hôtel de Longueil (IMH), actuelle école Bignon, rue du Général-Leclerc : façade sur cour, portail d'entrée, tour 15ème ; maison du "doyen de Toussaint" (IMH), place du Palais ; maison des Comtes du Perche 16ème (IMH), 8 rue de la Porte Saint-Denis (associations des "Amis du Perche"et des "Amis d'Alain") : façade et toiture, bibliothèque ; hôtel 18ème (MH), 30 rue Sainte-Croix ; hôtel des Tailles 18ème (IMH), 3 rue des Tailles : hôtel et 2 pavillons d'entrée, portail d'entrée ; chapelle ; maison avec toit en carène, 1 rue des Tailles ; maison Henri IV 15ème/16ème (IMH), 2 bis rue Toussaint : façade, cheminée et porte sculptée dans la tour ; maison de Marie d'Armagnac 16ème : cour avec tourelle ; hôtel de Mésenge : façade à tourelles Maison du graveur Chaplain. Maison natale du philosophe Alain (IMH), 3 rue de la Comédie. Hippodrome : 3 tribunes (IMH). Bâtiment 15ème et pigeonnier carré, restes de l'ancien prieuré Sainte-Madeleine de Chartrage. Hameau champêtre de Loisé* : ensemble du bourg et des abords (SI). Châteaux 19ème de Champaillaume et de La Forgetterie.

Château-Richer 1650

Carte de la région
Château-Richer est situé à une vingtaine de milles à l'Est de la Ville de Québec. Avec celle qui l'avoisinait du côté nord-est, Ste-Anne de Beaupré, et celle du côté sud-ouest l’Ange-Gardien, Château-Richer faisait partie de la Seigneurie de Beaupré dont la limite au sud-ouest était la chute Montmorency. Une seigneurie ayant été ouverte à la colonisation depuis le début des années 1640, Robert Giffard y avait amené un certain nombre de colons. Cette section de la côte faisait face à l'île d'Orléans dont le développement, tout en étant simultané, était par les nombreux échanges de terres et les rapports familiaux, intimement lié à celui de la côte.

Ce secteur de la rive du St-Laurent est un plateau surplombant une zone basse en bordure du fleuve de laquelle il est séparé par une terrasse ou coteau bien marqué. Dans certaines sections de la côte de Beaupré, le chemin royal se retrouvait à l'époque tantôt sur le dessus du coteau et tantôt suivait le pied de cette terrasse. À Château-Richer, à l'exception du village qui s'était développé sur un replat intermédiaire, la route se retrouvait au bas. Les habitations disposées en bordure de la route se blottissaient au pied de cette terrasse pour se parer des vents.


Voici l'emplacement de la terre de Marin Boucher
Marin Boucher avait immigré en Nouvelle-France vers 1634 avec sa deuxième épouse, Perine Mallet, son fils François, âgé de 16 ans et issu de son premier mariage avec Julienne Baril et deux enfants issus de ce deuxième mariage : Louis-Marin, âgé de 4 ans et Jean-Galeran, âgé d'un an au moment où il s’établissait à Château-Richer (vers 1646).
Par diverses transactions, dont des actes de concession, Marin Boucher avait acquis un domaine suffisamment vaste pour y établir plusieurs familles. Sa terre, d'une largeur de 8 arpents et 6 perches sur une profondeur de 1 1/2 lieue, était située du côté sud-ouest de l’actuel village de Château-Richer. Pour suivre les recommandations du gouvernement Marin Boucher subdivisa sa terre en quatre parties à peu près égales.
Les deux premiers arpents du côté nord-est furent réservés pour son plus jeune fils, Guillaume Les 2 arpents et 6 perches suivants, en allant du côté sud-ouest restèrent la propriété de Marin Boucher où il avait son habitation. Les deux arpents suivants furent cédés au printemps de 1655 à Jean Plante et à Françoise Boucher. Finalement, les deux derniers arpents, toujours en allant du côté sud-ouest, furent cédés à son fils Jean-Galeran Boucher.
Pour mettre en application les recommandations du gouvernement Marin Boucher détacha de la terre qui lui restait trois petits emplacements à côté de sa demeure, sur lesquels chacun devait se construire une maison. On avait donc une petite agglomération de trois maisons : celle de Marin Boucher qui allait passer plus tard entre les mains de son fils Guillaume, celle de Jean Plante (emplacement de 8 perches en superficie) et celle de Jean-Galeran Boucher (emplacement de 7 1/2 perches en superficie). Quant à l'emplacement de 8 perches en superficie réservé à Guillaume Boucher, vu qu'étant né en 1647, il n'avait qu'une quinzaine d'années à cette époque, ce dernier ne s'est pas construit de maison sur son emplacement et a plutôt demeuré avec ses parents. D'ailleurs. son père est décédé en 1671, soit un an avant son mariage.

signature

document exclusif
authentifié par
l'Institut Généalogique Drouin

son ascendance

Les documents concernant sa naissance n’ont jamais été trouvés.
Son père et sa mère nous sont donc inconnus.
Le tableau ci-dessous, publié par certains généalogistes, est peut-être réel
mais il suscite une certaine controverse.
(à consulter avec modération)

créateurs de dynastie


Descendants directs de MARIN BOUCHER
De Françoise… les familles Plante
De Madeleine… les familles Houle, Houde, Durocher, Desrochers, Clair
De Marie… les familles Godin

Descendants directs de FRANÇOIS BOUCHER
De Élisabeth… les familles Guyon, Dion, Dumontier
De Marie… les familles Chodillon
De Marie-Françoise… les familles Thibault

Descendants directs de JEAN-GALERAN BOUCHER
De Marie… les familles Thiboutot et Autin
De Marie-Anne… les familles Duval
De Marie-Madeleine… les familles Lavoie
De Catherine-Gertrude… les familles Lajoie

Et ce n’est que la première génération.
Ajoutez la 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, et jusqu'à aujourd’hui…,
ça fait plusieurs dizaines de milliers de cousins et cousines à connaître.

Acte d'inhumation

Registre de Château-Richer du 29 mars 1671

L'an de nost Seigneur Jésus-Christ mil six cent soixante et onze le 29 mars mourut Marin Boucher après avoir vescu en fon chrétien et recu les Sts sacrements de pénitence eucharistie en viatique et l'extrême onction et fust enterré dans le cimetière du Château Richer par M. Morel accompagné du révérend père Nouvelle et de moy faisant pour lors les fonctions curiales dans la coste de Beaupré.
F. Fillion, prest. Missionnaire

Château-Richer 2001

à Château-Richer Qc
le 13 septembre 2001
Denis (B001) a vu

Cette maison est bâtie sur l’emplacement exact de celle qu’habitait MARIN BOUCHER à Château-Richer. Une plaque sur la porte nous le rappelle. Sa terre était juste en haut de la falaise derrière la maison.

Dans le cimetière situé au côté de l’église de Château-Richer, il n’y a pas de monument érigé à MARIN BOUCHER.

la vie des ancêtres

Comment vivaient nos ancêtres au XVe siècle ?
voir : http://origine-des-immigrants-franais.blogspot.com/2006/06/la-vie-au-xve-sicle.html

merci